Stage de construction d'une éolienne "Piggott" 3m60 à Valence

Bien que client d’un fournisseur d’électricité verte, nous souhaitions produire et consommer une partie de notre électricité. En 2014, le montant de notre facture s’élevait à environ 700 euros, soit environ 4000 kwh.

J’avais en tête que le coût d’une installation photovoltaïque était prohibitif. Notre habitation est particulièrement ventée et située en périphérie du village. Après quelques mois de recherches sur Internet, j’ai débuté la construction d’une éolienne à axe vertical. Je me suis inspiré des techniques utilisées pour l’aéromodélisme. J’ai construit un archet à fil chaud afin de découper des pâles dans de la mousse polyuréthane selon un profil aérodynamique NACA. Les pâles étaient rigidifiées à l’aide de tiges en carbone. Je souhaitais coupler l’éolienne à une génératrice à aimants permanents, mais il fallait adapter la vitesse de rotation de la génératrice à la celle de l’éolienne à axe vertical.

Je me suis renseigné auprès d’un conseiller en énergie en lui demandant si des associations locales étaient susceptibles de m’aider, ou encore si une carte géographique était susceptible de m’indiquer la vitesse moyenne des vents locaux. Il m’en a dissuadé. J’ai effectué le même type de démarche auprès du fournisseur d’électricité verte : aucune réponse.

Encore quelques recherches avec les mots clés stage + autoconstruction + éolienne et je me suis inscrit à un stage d’autoconstruction d’une éolienne “Piggott”. J’ai tenté de faire financer ce stage via un DIF, mais cela demandait un délai de 2 ans.

J’ai reçu le manuel de construction qui était plutôt bien conçu et répondait déjà à de nombreuses interrogations. Avec Philippe et Pierre-Yves, nous sommes partis à Valence pour une semaine de stage. La construction d’une éolienne Piggott d’un diamètre de 3.6m a démarré immédiatement après une introduction théorique. Sous 10 m/s de vent, la puissance de cette éolienne atteint 1500w.

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Une douzaine de stagiaires ont été répartis en 3 groupes. Chaque groupe était assisté d’un formateur. Aucune crainte, pas besoin d’être ébéniste confirmé, soudeur ou électricien, l’apprentissage se fait naturellement. Un premier groupe a travaillé sur la construction métallique de la nacelle et du safran.

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La travail du second groupe portait sur la réalisation des outils qui permettraient de confectionner les bobines de l’alternateur ou encore des gabarits.

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Enfin un troisième groupe s’est attaché à la réalisation des pâles en bois à l’aide d’outils à main.

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Puis des rotations ont été effectuées au fil des jours afin que chacun ait l’occasion de travailler le bois, l’électricité ou le métal. L’alternateur à aimants permanents a été assemblé, testé et les pâles ont été équilibrées dans l’atelier.

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L’éolienne a été transportée sur le plateau du Vercors et élevée sur un mât de 18m.

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L’ambiance du stage était excellente. Je suis rentré chez moi, plus motivé qu’au début. Alors j’ai attaqué le bobineur.

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