Forêt-potager

En 2016, nous avons lancé une expérimentation inspirée de l’agroforesterie, de l’agroécologie, des propos de Gilbert CARDON “Les Fraternité Ouvrières”,… bref de tout ce qui relève du bon sens. A la mise en place, il ressemblait à ceci :

DSC_0202.resized.JPG, déc. 2016

Des arbres et fruitiers ont été introduits au potager.

DSC_0357.redimensionne.JPG, juil. 2020

Les légumes sont cultivés entre les arbres…

DSC_0199.redimensionne.JPG, juil. 2020

… sur des bandes permanentes de 0m80 de large qui peuvent être enjambées.

DSC_0590.resized.JPG, juil. 2020

On y trouve de nombreux fruitiers, très souvent reproduits sur place par semis et stratification comme les noisetiers, pruniers et pêchers.

DSC_0724.resized.JPG, juil. 2020

Mais aussi des fruitiers qui supportent la taille afin de réguler l’ombrage au potager comme les pommiers, poiriers …

DSC_0727.resized.JPG, juil. 2020

Les petits fruits ne sont jamais bien loins. De nombreux arbustes ont été plantés entre les arbres fruitiers. C’est sympa de pouvoir faire petite pause et manger des groseilles ou des framboises situées à portée de main.

DSC_0331.redimensionne.JPG, juil. 2020

Les arbres atténuent les effets des journées caniculaires, régulent la température, réduisent l’évaporation ainsi que les effets du vent. Ils puisent dans le sol des nutriments minéraux et les distribuent à l’automne lorsque les feuilles tombent.

DSC_0344.redimensionne.JPG, juil. 2020

La biodiversité a augmenté. Un équilibre se rétablit. Les oiseaux régulent les populations d’insectes. Ils trouvent quantité de nourriture notamment sous la forme de petits fruits issus de haies fruitières installées au nord comme brise vent. La pose de nichoirs a permis d’accueillir plusieurs couvées de mésanges et moineaux.

DSC_0237.redimensionne.JPG, mai 2019

Les insectes sont très présents. Ils profitent de la présence naturelle de nombreuses fleurs et participent à la pollinisation.

DSC_0604.resized.JPG, juil. 2020

DSC_0594.resized.JPG, juil. 2020

DSC_0363.redimensionne.JPG, juil. 2020

Des taupes, musaraignes et hérissons sont présents. Ces derniers participent à la régulation des limaces. De petites ouvertures sont pratiquées sous les tas de bois pour leur faciliter l’accès.

DSC_0258.redimensionne.JPG, juil. 2020

107919381_762009401250805_8702691134366998387_n.jpg, juil. 2020

Très souvent, le sol est paillé ou couvert afin de développer la vie du sol et limiter les apports en eau. Tous les déchets sont compostés sur place, en surface ou en tas. L’arrosage est très réduit et pratiqué avec de l’eau de pluie.

DSC_0382.resized.JPG, juil. 2020

La surface du potager est de 300 m2. L’objectif était de couvrir le besoin d’une famille de 4 personnes. Dans les faits, il y a souvent des surplus lesquels favorisent des échanges locaux et spontanés ;-)

Ce potager n’est qu’un exemple ou une déclinaison de ce qui peut être réalisé à vraiment très peu de frais. Nous pensons qu’il y a autant de potagers que de jardiniers et ne saurions vous dire ce que vous devriez y faire. Nous voyons cet endroit comme un lieu de repli, autogéré, où chacun doit rester libre, sans contrainte, sans hiérarchie ni vision dogmatique.

DSC_0369.redimensionne.JPG, juil. 2020

Nous concernant, ce potager est une brique essentielle d’un système d’éco-résilience au même titre que le vélotaf, l’eau chaude solaire, les toilettes sèches, etc… Il participe aux économies d’eau, contribue à réduire les gaz à effet de serre, à augmenter l’autonomie alimentaire, réduire les transports, les emballages, manger sainement et sans pesticide, manger moins de viande, développer les échanges locaux, développer la biodiversité, respecter les animaux et l’environnement, recycler les déchets, partager les savoirs …

59411465_1449977868478761_1250744165071847424_n.jpg, mai 2019

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